L’authentique boeuf bourguignon.

Retour à l’essentiel quand rien ne va plus et qu’on perd ses repères… histoire de repartir sur de bonnes bases (enfin je l’espère !)

Preparation : 20 mn
Repos : 1 nuit
Cuisson : 3h30 (minimum, je pousse la cuisson du mien jusque 5-6h)

Pour 6 personnes :
1,2kg de «viande à bourguignon», j’ai personnellement utilisé de la basse côté.
4 carottes
2 oignons
100g de lardons fumés
200g de champignons de Paris
2 feuilles de laurier
1 branche de thym
1 clou de girofle
1 cuillère à café de poivre en grain
1 cube de bouillon de boeuf
1 bouteille de bon vin (évitez la piquette en bouteille plastique, préférez un vin assez bon pour être bu au verre)
De l’huile et  du beurre, ou un trait de Duo Huile et Beurre Lesieur
Sel selon les goûts.

1. La veille, préparez la viande. Dans un saladier, mélangez le vin, les oignons émincés et les carottes en sifflet (en larges rondelles biseautées).
Ajoutez thym, laurier, poivre le clou de girofle. Faites-y mariner la viande toute une nuit. Le lendemain, la marinade aura pris une consistance plus épaisse et opaque : c’est normal.

2. Dans une cocotte en fonte, faites chauffer de l’huile végétale avec une noix de beurre. (Personnellement, j’ai utilisé le Duo Huile et Beurre Lesieur, bien pratique et bien plus sain, car le beurre clarifié qu’il contient ne risque pas de brûler !).
Egoutez la viande et séchez-la soigneusement. Conservez la marinade pour le reste de la recette.

3. Faites dorer oignons, carottes et lardons dans la cocotte puis réservez. Faites ensuite dorer la viande et la saupoudrez-la de farine (on appelle cela «singer»), mélangez bien : cela permettra à la sauce d’épaissir au fil de la cuisson.
Ajoutez le mélange d’oignon, carottes et lardons , et poursuivez la cuisson quelques minutes.

4. Dissolvez le cube de bouillon dans un verre d’eau chaude et versez dans la cocotte ainsi que le reste de marinade. Laissez mijoter à petit bouillon pendant 3 heures au moins. (précision : environ 1h30 à la cocotte minute, au moins 4 heures en cocotte en fonte traditionnelle. La viande doit être fondante et s’effilocher)

5. En fin de cuisson, émincez les champignons et ajoutez-les et laissez cuire encore 30 minutes à découvert, et servez bien chaud.

La Quiche-sans-pâte de ma Mamie

Je pensais que j’avais la vie devant moi pour lui demander sa recette…
Cela paraît bête, mais c’est à cela que j’ai pensé en embrassant sa joue froide et endormie. Je le sais bien, la disparition d’un être cher va souvent de paire avec remords, regrets et nostalgie…

La première fois que j’ai goûté cette « quiche », c’est à la mort de mon grand-père, quand on allait voir notre Mamie pour lui tenir compagnie et lui remonter le moral. C’est peu de chose en soi, cette recette, mais c’est pour moi symbole du réconfort, de l’unité et du soutient qui nous aident à tenir bon dans les moments difficiles.

Aujourd’hui, à défaut du matériel, je garde en moi et pour moi les souvenirs impérissable passés en cuisine avec Elle. Tous ces petits « trucs » de grand mère, comme épaissir une soupe avec de la courgette pour qu’elle soit moins calorique… C’était notre truc à nous, la cuisine. Surtout après le départ de Maman… Et même si elle n’a jamais eu le temps de me donner cette recette là à proprement parler, j’en garde un souvenir tel que j’ai finalement su la refaire seule.

Pour 4 personnes :
3 œufs
20cl de crème
50g de farine
50g de fromage râpé
une barquette de lardons fumés
une pincée de noix de muscade
sel et poivre selon les goûts

1. Faire dorer les lardons à la poêle.
2. Battre les œufs avec la crème.
3. Ajouter le fromage et les lardons, assaisonner avec sel, poivre et muscade.
4. Verser dans un plat à tarte anti-adhesif et faire cuir 30 minutes dans un four préchauffé à 180°C.
5. Dégustez tiède avec une bonne salade.

Fromage maison mariné à l’ail des ours

Certains diront « ça y est, elle a remis ça ». C’est vrai que j’ai essuyé pas mal de réactions sceptiques quand j’ai annoncé que j’allais faire mon propre fromage…
« tu vas t’empoisonnnerrrrr »    « aucun intérêt, ça coute moins cher que de l’acheter tout faiiiitt »   « il a l’air immonde ton fromage / il a l’air de puer sévèèèrreee /beuurrkk »

Qu’à cela ne tienne, c’est depuis mon plus jeune âge qu’on critique mes pratiques (et non-pratiques) alimentaires ; forcément, ayant (entre autre) arrêté de consommer du lait-liquide-dégueulasse à l’âge de 3 ans, j’allais finir naine, mes os allaient se briser les uns après les autres, et je mourirai jeune.

Bon, aujourd’hui je ne m’en sors pas si mal : du haut de mon mètre 75, je ne présente pour l’instant aucun signe d’ostéoporose. Telle une maya dans la jungle, je bois de l’eau minérale, et ne m’en sors pas si mal.

Depuis quelques temps, j’essaye cependant de me réconcilier avec le lait. Après les yaourts maisons, dont j’ai même réussi à manger quelques cuillères, j’ai voulu me lancer dans le fromage.

Pourquoi le faire soi-même :

1. pour moi, c’est recréer une sorte de proximité avec le lait, que je fuis depuis plus de 25 ans.

2. pour contrôler les ingrédients qu’on y met et essayer de rester le plus naturel possible. Lait bio, entier et non pasteurisé. Contrôler aussi l’apport de sel,  l’affinage et la texture.

3. j’aime cuisiner/bidouiller. S’il fallait refuser de cuisiner tout ce qu’on peut trouver « déjà fait » dans le commerce, j’aurais dû me résigner à me goinfrer de lasagnes au minerai de zèbre et nuggets-au-poulet-chelous.

 

Après avoir fait mon premier fromage 100% à la main, d’après le tuto de Chef Nini, le père Noël m’a finalement apporté une belle machine à fromage, qui marche tout aussi bien…
Résultat : on y verse le lait présuré dans les petites faisselles, on laisse « cailler » une nuit puis égoutter 24h. Enfin, on affine les fromages suivant ses goûts. (personnellement, je l’ai affiné au sel pimenté).
Finalement, j’ai choisi de conserver ces fromages dans de l’huile d’olive pour les servir plus tard, à l’apéritif. Et peut être pour les offrir en colis gourmand à Noël prochain, qui sait…

En parlant échange de cadeau, cette recette est aussi l’occasion pour moi d’utiliser de l’ail des ours séché, que j’ai reçu de la part d’Emeline au Salon du Blog Culinaire#6. Cricri avait lancé le «défit du produit mystère», qui consistait à offrir à une personne tirée au sort un produit un peu insolite.

Ingrédients pour 1 pot :

– Environ 250g de fromage frais home-made – ou de fromage industriel type «kiri»/chèvre frais
– suivant la taille du pot, environ 1/4 de litre de bonne huile d’olive
– 30g d’ail des ours séché (ou autre herbe séchée : basilic, origan, thym…)
– une feuille de laurier
– 3 poivres longs
– 1 cuillère à cafe de baies roses

1. Lavez vous les mains.
Détaillez le fromage et roulez-le entre vos mains pour former de grosses noisettes.

2. Roulez ces boules de fromage dans l’ail des ours

3. Déposez les boules de fromage dans un pot, ajoutez les aromates : laurier, poivre et baies roses. Recouvrez d’huile d’olive.

4. Patientez quelques jours que tous les arômes se mélangent, et picorez à l’apéritif !

La bûche qui fédère au chocolat et spéculos

Il parait que Noël, ce n’est qu’une fois par ans, donc autant ne pas trop penser à l’écatombe diététique et se livrer aux festivités de manière conviviale et décomplexée. Du coup, gros focus sur le dessert,  avec cette année dans jolie bûche chocolat-spéculos très simple à réaliser.

Parmi mes convives de ce soir figuraient une musulmane (pas de gélatine) et une femme enceinte (pas d’oeuf cru). Qu’à cela ne tienne, je n’aime pas trop la gélatine et les crèmes aux oeufs, de toutes façons…

Pour plaire à tout le monde, j’ai choisi les saveurs chocolat et spéculos : le spéculos pour ses épices chaudes-qui-réconfortent-les-coeurs-en-peines-quand-il-fait-froid et le chocolat qui fait toujours l’unanimité. Cette recette est assez simple et rapide, mais je recommande de la réaliser la veille, pour être sur qu’elle prenne bien.

bûche chocolat spéculos

Ingrédients pour 8 personnes :
– 50 cL de crème liquide entière
– 250g de mascarpone
– 250g de chocolat à 65% de cacao
– un pot de pâte de spéculos
– 200g de spéculos (j’ai pris des Bastognes, à la texture plus rustique)
– 50g de sucre glace + un peu pour le décors
– 50g de beurre

1. Chemisez le moule à bûche (à défaut, un moule à cake) avec du film alimentaire, en laissant dépasser 10cm de chaque côté.

décors en chocolat 2. Préparez le croustillant.
Broyez 150 grammes de spéculos et réservez les 50g restant. Faites fondre le beurre avec 50g de chocolat, et mélangez l’ensemble avec les miettes de biscuit.
Versez cela sur une plaque tapissée d’un papier anti-adhésif, en un rectangle qui respecte la «base» du moule à bûche (ou moule à cake)

3. Préparez la mousse au spéculos. Battez 25cl de crème très froide avec le sucre glace pendant 3 minutes. Ajoutez 125g de mascarpone, continuez de battre jusqu’à ce que les fouets laissent de belles empreintes dans la crème. Ajoutez alors très délicatement la pâte de spéculos à cette crème, et versez l’ensemble dans le moule chemisé. Emiettez le reste de spéculos par dessus.

4. Préparez la mousse au chocolat. Hachez 100g de chocolat. Faites chauffer les 250g de crème liquides restants, et versez les sur le chocolat. Laissez fondre le chocolat quelques minutes, puis mélangez l’ensemble au fouet vigoureusement jusqu’à homogénéité. Placez au réfrigérateur jusqu’à ce que le mélange soit bien froid. Fouettez cette crème avec le reste de mascarpone, jusqu’à ce que le mélange devienne ferme. Versez la mousse au chocolat par dessus la mousse au spéculos.

une part

5. Disposez sur le dessus la «plaque» de croustillant, réalisée en étape 2. Recouvrez le tout avec le film alimentaire que vous aviez fait dépasser de chaque côté, et placez au réfrigérateur une nuit (à défaut au moins 4 heures.)

6. Pour le décors, réalisez des motifs avec le chocolat fondu restant puis versé dans une poche à douille très fine, couchés sur un papier sulfurisé et placés au réfrigérateur. Au moment de servir, saupoudrez la bûche de sucre glace après l’avoir démoulée. Pensez à mettre un petit décor kitsch et criard parmi la dentelle de chocolat sophistiquée, sinon on ne pensera jamais que c’est vous qui l’avez réalisée !

Pour finir, Félicitations à Myrtille, Noemie et « mapopote gourmande » qui remportent le concours Elle A Table ! Je vous contacterai par email pour la suite des événements…

Quesadillas au poulet « comme là bas » et des accessoires Elle à Table à gagner

 Avant toutes choses, félicitations à Marie-France qui remporte le précédent concours Maggi !

 

Sinon, nous, on revient du Mexique ! C’était bien… mais c’est fini !
Pour nous mettre un peu de baume au cœur, je fais des quesadillas, comme on en mangeait sur la plage avec nos verres de tequila.
Voici l’alternative « poulet », la préférée de mon Homme. A défaut de poulet, vous pourrez utiliser de l’iguane. Ca a le même goût, d’après les locaux. Moi j’peux pas trop vous dire, j’ai préféré ne pas trop manger de poulet là bas…

 

Ingrédients pour environ 4 personnes :
4 tortillas de maïs
100g de fromage râpé
2 blancs de poulet
½ tasse de sauce tomate – j’ai utilisé de la sauce type « arabiata », déjà assaisonnée et pimentée.
2 cuillères d’huile d’olive
sel, poivre

Couper le poulet en morceaux et le faire revenir à feux doux avec sel et poivre. Ajoutez la sauce tomate, laissez mijoter 5 minutes. Effilocher finement le poulet – ou mixez-le brièvement.
Garnissez les tortillas sur l’une des moitiés avec poulet et fromage. Pliez-les en deux comme un sandwich.
Faites les griller à la poêle sans ajouter d’huile, sur un feu pas trop chaud, jusqu’à ce que le fromage soit bien fondu.
Coupez-les en deux pour former des triangles.

Servir chaud, à l’apéritif avec du guacamole maison, ou en entrée avec une bonne salade !

Donc ça c’était notre petit rayon de soleil à nous… mais pour vous en apporter aussi un peu à vous, je vous offre 3 kits de petits accessoires pour la table !
Chaque kit contient des pics à cocktails diamant comme-ceux-sur-la-photo-de-mes-quesadillas, un bouchon universel « Vin et Champagne » pour les restes de réveillon, un distributeur de cure-dents (pour les escargots) et des lingettes rince doigts pour après les huîtres. Parés pour les fêtes !

Je tirerai au sort les 3 gagnants à ce petit concours, parmi ceux qui me laisseront un petit mot en commentaire (sans oublier votre adresse mail !)
Vous avez jusqu’au 16 décembre pour participer !

 

Le coing en deux chapitres : gelée et pâte de coing maison

Le coing est un fruit assez complexe. De prime abord très dur et immangeable, son aspect extérieur m’est vraiment insupportable. (Je suis comme ça, j’ai horreur du « velours ». Chacun ses vices.)
Il faut le travailler pour essayer d’en faire quelque chose : enlever cette « carapace », le faire céder sous le poids de ses meilleurs armes (ici, un couteau Fisarks), le faire cuire longtemps et à petit feu. C’est là seulement, qu’on arrive à voir le bon en lui.
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » Jean de La Fontaine, Le Lion est le Rat.
(pour la minute culturelle : Jean de La Fontaine était picard.)

J’ai voulu en faire de la gelée. C’est un peu ma madeleine de Proust, que ma mère cuisinait tous les ans et que l’on tartinait en couche épaisse sur nos tartines, crêpes et gaufres.

Pas de secret ici, j’ai utilisé du Vitepris et la recette associée.


La gelée ne se faisant qu’avec le jus, je me suis retrouvée avec une grosse quantité de pulpe. Et moi, je ne jette rien, je suis comme ça ; armée de courage, je me suis lancée dans la réalisation de pâtes de coing.

Ces petites douceurs énergétiques feront, je l’espère, un encas de choix pour Monsieur Mon Mari avant ses séances de sport  – ou accompagneront simplement un café, cet hiver…

Ingrédients :
– Autant de pulpe de fruit que de sucre :
Ici, 1.6kg de chaque (pour 2,2kg de coing au départ.)
– 1 cm de gingembre râpé

Cuisson : 30 mn
Repos : 48 heures minimum

1. Mixez finement la pulpe de coing, préalablement utilisée pour faire la gelée. On avait gardée la peau des fruits.

2. Ajoutez le sucre et le gingembre râpé. Faites mijoter une grosse demi-heure dans une sauteuse ou récipient aux bords plutôt bas pour favoriser l’évaporation (j’ai utilisé ma « Le Creuset », au format plus adapté !) Ne cessez jamais de remuer !
Le mélange est cuit quand il a singulièrement épaissi, qu’il est devenu marron clair et qu’il se décolle des parois du récipient comme une pâte à choux.

3.Versez la préparation dans un grand plat chemisé de papier sulfurisé sur 2cm d’épaisseur environ. Laissez refroidir  et sécher ainsi une journée.

4. Le lendemain, démoulez et retournez l’appareil. Laissez sécher encore une journée au moins.

5. Découpez les pâtes de fruit à la taille désirée.
Petite astuce : bien essuyer et humidifier la lame du couteau entre chaque découpe, pour éviter que cela ne colle trop.
Vous pouvez ensuite roulez les pâtes de fruit dans du sucre en poudre, ou bien les consommer nature avec du fromage.

Pasteis de Nata

J’avoue que jusque maintenant, je ne m’étais pas vraiment penchée sur la question de la gastronomie portugaise : ne mangeant pas de tomates, ail et oignons, elle me semblait bien inabordable…
Je m’y suis toutefois aventurée pour l’anniversaire d’un ami d’origine portugaise, pour lui cuisiner ses « plats préférés ».
C’est donc tout naturellement que j’ai choisi de réaliser ces petits Pasteis de Nata, arrivés à point nommé après les quelques chorizos et  Carne Porco Alentejana…

 

Ingrédients (pour une quinzaine de Pasteis)

– 1 rouleau de pâte feuilletée pur beurre, ou une pâte feuilletée maison
– 1/2 L de lait entier
– 50 g de maïzena
– 180 g de sucre
– 10 cL d’eau
– 3 jaunes d’œufs
– 1 bâton de cannelle
– le zeste d’un citron bio
– cannelle en poudre

 

1. Déroulez la pâte et ré-étalez-la très finement. Mettez-la au congélateur quelques minutes, découpez-la à l’emporte pièce et foncez-en des moules à muffin.  Réservez au réfrigérateur.

2. Versez la maïzena dans un saladier avec un peu de lait et mélangez bien pour obtenir une pâte sans grumeau.

3. Portez le reste du lait à ébullition avec le bâton de cannelle et le zeste de citron. Ôtez le bâton de cannelle et ajoutez progressivement à la farine sans cesser de remuer. Remettez sur le feu et porter à ébullition sans cesser de remuer. Ce mélange doit ressembler à une béchamel.

4. Faire bouillir l’eau et le sucre pendant 3 minutes puis ajoutez progressivement à la préparation antérieure. Laissez refroidir puis incorporez les jaunes d’œufs. Versez cette préparation dans les moules presque jusqu’au bord.

5. Enfourner pendant 15 minutes dans un four préchauffé à 250°C, jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.

Dégustez tièdes ou froids, après les avoir saupoudrés d’un peu de cannelle.

Zwetschgenkuchen – ou tarte aux quetsches à l’allemande

Cette année, je suis retournée sur les bancs de l’école ! A raison de 2 heures par semaine, j’ai repris des cours d’allemand, qui avait lieu le soir jusque 20 heures. Autant dire qu’à ces horaires là, les conversations tournaient principalement autour de la bouffe – du pain aux croissants, en passant par le Harzer Käse, les Germknödel, et autres douceurs outre-Rhin…

Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette recette de « tarte aux quetsches » (à prononcer ici [tvètchkeunkouren]) comme je n’aurais jamais pensé la faire à Paris:  Surtout, ne jamais jamais sucrer les fruits au moment de la cuisson, c’est à cause de ça qu’ils rendent leur eau et détrempent la pâte  – logique, mais moi je n’avais jamais eu ce réflexe.  Saupoudrer de sucre en grain en sortant du four, ou alors recouvrir de « streusel », comme la plupart des tartes aux fruits là bas… cette recette est un vrai délice !
Un grand merci à Anne pour la recette !

Pour la pâte :
– 250g de farine
– 100g de beurre
– 75g de sucre
– 1 œuf
– ½ sachet de levure
– 1 pincée de sel

– 1kg de quetsches
– 3 cuillères à soupe de sucre en poudre
– 3 cuillère à soupe de sucre en grain
– 50g d’amandes effilées
– 1 cuillère à café de cannelle

1.Préparez la pâte : dans le bol du robot,  versez la farine, la levure, le sucre et le beurre. Mélangez jusqu’à l’obtention d’un mélange sableux. Incorporez l’œuf légèrement battu. Formez une boule avec la pâte et laissez la reposer au réfrigérateur le temps de continuer la recette.

 

 

2.  Préparez les quetsches : à l’aide d’un petit couteau, coupez les quetsches de la manière suivante :

a) entaillez la quetsche sur les 2/3 dans le sens de la hauteur. (flèche rouge)

b)Retournez le fruit verticalement, et faites une autre entaille sur les 2/3 (flèche jaune)

c) prolonger la découpe de l’un des côté, afin de couper le fruit en forme de W. (ici : la flèche rouge va rejoindre la croix verte) On enlève ainsi le noyau très facilement.

 

 

3. Etalez la pâte avec les mains sur 2-3 centimètre d’épaisseur, dans un moule à charnière antiadhésif.

4. Disposez les quetsches debout sur la pâte, et enfournez 30 minutes à 180° SANS SUCRER LES FRUITS.

5. Au bout de 30 minutes, sortez la tarte. Saupoudrez de cannelle, du sucre en poudre et d’amandes effilées. Ré-enfournez pour 20 minutes à 180°.

6. Quand le gâteau est cuit, sortez le et saupoudrez-le avec le sucre en grain. Laissez tiédir et dégustez !

Tajine d’agneau presto !

C’est la course en ce moment ! Changer de vie chamboule les équilibres… J’ai ramassé la fardeaux des transports en commun, où je passe dorénavant presque deux heures par jour. Au début, c’était la déprime. J’avais l’impression de perdre mon temps, de «ne plus avoir une minute pour moi», notamment pour cuisiner.
Au lieu de sombrer dans la déprime (qui m’a quand même touché les premiers mois), je m’organise. Je travaille plus sur les fonds de frigo et le recyclage des restes / J’invente des nouvelles recettes qui se préparent à l’avance ou simplement «plus rapides».

 

 

Du coup, voici une recette de « tajine » express d’agneau ! J’ai utilisé ici de l’émincée de noix de gigot AgneauPresto, pour une recette au top en moins de 15 minutes chrono !

 

Pour 4 personnes :
500 grammes d’émincée de noix de gigot Agneau Presto
2 oignons blancs des Cévennes
2 poivrons rouges
6 figues séchées
1 petit citron confit
2 poignées d’olives
2 cuillères à café de raz el hanout
Sel, poivre, huile d’olive

 

 

 

1. Faites mariner l’agneau avec le raz el hanout et une cuillère d’huile d’olive. Réservez.

2. Coupez les figues en petits cubes. Les mettre dans un bol et les recouvrir d’eau bouillante.

3. Emincez l’oignon, les poivrons et le citron confit. Faites les revenir dans un wok (ou une poêle) à feu vif avec un peu d’huile d’olive, en commençant par l’oignon, puis le citron, le poivron et enfin les olives. Salez et poivrez.

4. Quand les oignons sont tendres, ajoutez l’agneau et faites le bien dorez. Ajoutez ensuite les figues avec leur eau. Laissez cuire quelques instants, et dégustez !

J’ai servi ce tajine express avec du boulgour et… une bonne salade verte !

[OctobreRose] Yaourts au pralines roses fermes, bien crémeux et sans yaourtière !

Cette année encore, les blogs culinaires se mobilisent en s’habillant de roses tout au long du mois d’octobre : c’est le mois de la sensibilisation au dépistage du cancer du sein.
Le cancer du sein touche aujourd’hui 1 femme sur 8. Plus ce cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes. 
Le dépistage précoce permet aussi et surtout de diminuer l’agressivité des traitements de manière très importante… 
Donc allons-y : à nos mamo !

Je profite de cette recette pour introduire une nouvelle rubrique sur le blog : la rubrique Thermomix.
Depuis le temps qu’il a intégré ma cuisine, c’est vrai que je l’utilise de plus en plus : un vrai gagne temps, qui me permets d’être au four et au moulin.

Voici une recette de yaourt. Certes, ceux-ci ne sont pas «cuits» au Thermomix (résultats moyennement probants), mais il m’a bien aidé à mixer les pralines finement, à faire chauffer le lait et l’apporter à bonne température. 
C’est une recette très crémeuse et onctueuse, tout en gardant un yaourt assez ferme. Et en bonus : de délicieux petits morceaux d’amande croquants en surface du yaourt… une tuerie !

Ingrédients :
1L de lait entier
1 yaourt à la grecque
3 goutes de présure
80g de pralines roses
2 cuillères à soupe de lait en poudre

1. Mixez les pralines roses au thermomix, en montant la vitesse progressivement : commencez à 3 et finir à 6 (cela évite un volume sonore trop élevé)

2. Faites chauffer le lait à 80 degrés pendant 20mn, vitesse 1.

3. Ajoutez la poudre des pralines roses, mixer 15 secondes à vitesse 1. Laissez refroidir le lait à 37 degrés (lorsque le voyant 37° s’allume)

4. Ajoutez le yaourt et le lait en poudre. Mixez 15 secondes vitesse 1. Il ne doit pas y avoir de grumeau.

5. Versez dans des pots à yaourt en verre, et placez les yaourt au four en fonction «étuve» (40°) pendant 8 heures.

6. Recouvrez les pots de film alimentaires et placez au réfrigérateur pendant 5 heures au moins.

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