Le feuilletage inversé en pas à pas

Beaucoup on peur de se lancer dans le feuilletage maison, encore plus dans le feuilletage inversé… Pourtant c’est une recette et une réalisation assez simple, qui offre un résultat bluffant : friable, fondant et croustillant. Idéale pour les millefeuilles, mais surtout pour une bonne galette des rois qui se respecte. Ca tombe bien : demain, c’est l’épiphanie ! Ca vous laisse juste assez de temps pour commencer votre pâte 🙂

J’ai suivi la recette de Mercotte, sans toutefois ajouter le vinaigre qu’elle préconise. Et comme je suis sportive : pas de « beurre sec » mais du simple beurre « Charente Poitou », et que de la farine T55.

Velouté poireau – pomme de terre et salsifis

Après l’overdose de calories festives, une petite soupe aux légumes de saison s’impose. Ca tombe bien, j’ai une nouvelle fois récupéré les légumes frais du jardin de mon Papa : poireau, pomme de terre, salsifis – et quelques autres navets, carottes et céleris raves.
La soupe n’étant pas mon fort, je me réserve une partie de ces légumes pour faire en salade… et j’allume la marmite pour mes deux hommes.
Une soupe particulièrement appréciée par mon nourrisson de 12 mois

velouté poireau, pomme de terre, salsifis

Pour 4 personnes :
1 poireau
500g de salsifis crus
4 pommes de terre
15 cL de crème (facultatif)
1 citron
Sel, poivre (on enlève le sel si c’est pour son bébé)

 

1. Versez de l’eau froide dans un saladier, et pressez-y le citron. Jetez-y également les citrons une fois pressés.

2. Epluchez les salsifis, rincez les rapidement et plongez-les dans l’eau citronnée.

3. Lavez et émincez le poireau, épluchez et coupez les pommes de terre en grosses rondelles.

4. Faites cuire le tout dans 1L d’eau préalablement salée (sauf si vous faites cette recette pour un bébé).
Au Thermomix : cuire 30 min à 100°, vitesse 1

5. Lorsque les légumes sont tendres, réservez un peu de bouillon de cuisson et mixez le tout. Ajustez la consistance de la soupe en ajoutant (ou pas) au fur et à mesure un peu de bouillon de légume restant.
Au Thermomix : mixer 1 min vitesse 10

6. Poivrez et crémez avant de servir bien chaud.

Grenadins de veau Rossini, frites de potimarron et giroles.

J-1 avant le réveillon de Noël ! Pour les plus pressés, et/ou les plus en retard, voici une recette très rapide et très simple pour vos repas de fêtes : des grenadins de veau façon Rossini.

D’habitude, je prépare surtout le foie gras en terrine ou mi-cuit, mais assez rarement poêlé : pour cela, il faut être certain d’avoir un produit de qualité parfaite ; c’était le cas de ce foie gras Labeyrie utilisé ici.
J’accompagne ce plat de quelques giroles rissolées et de « frites » de potimarron, particulièrement abondants dans le potager de mon papa cette année.

grenadins de veau Rossini

Pour 6 personnes :
6 grenadins de veau
1 foie gras entier Labeyrie
20 cL de crème
20 cL de Champagne
800g de giroles fraîches
1 potimarron.
Origan, sel, poivre,
Beurre, huile d’olive.

1. Préparez le potimarron.
Lavez-le, coupez-le en deux et épépinez-le. Détaillez-le en bâtonnets de la taille de grosses frites, sans prendre la peine d’éplucher le légume.
Enduisez ces frite d’huile d’olive. Etalez-les sur une plaque de cuisson allant au four, saupoudrez-les de sel, de poivre et d’origan et enfournez pour 25mn à 180°C.

2. Faites chauffer une noisette de beurre avec un peu d’huile d’olive dans une poêle. Versez-y les girolles et faites-les rissoler à feu assez vif, avec sel et poivre, jusqu’à ce qu’elles soient cuites.

3. Faites chauffer une autre poêle avec beurre et huile d’olive. Déposez-y les grenadins de veau préalablement salés, à feu vif. Faites-les colorer sur chaque face, puis enfournez-les 5 minutes à 170°C. A la sortie du four, déposez-les sur une grille recouverts de papier aluminium, jusqu’au moment de dresser.

4. Remettez la poêle des grenadins sur le feu, et déglacez-la avec le champagne. Lorsque le mélange a réduit de moitié, ajoutez la crème et laissez gentiment mijoter à feu très doux. Corrigez en sel et poivre.

5. Coupez le foie gras en escalopes d’environ 1,5cm d’épaisseur. Faites le rapidement dorer sur chaque face dans une poêle à feu vif.

Servez dans l’instant !

Oeuf parfait au Thermomix, coquillettes-jambon

Cette mise au point de l’œuf parfait, elle m’en aura fait voir de toutes les couleurs…
L’œuf parfait, c’est un œuf cuit à 63°C pendant une heure. Sa texture est inédite : le blanc est juste « tremblotant » (un peu comme un œuf à la coque) et le jaune est bien crémeux (cuit, mais pas surcuit).
Si sur le papier ça semble plutôt simple, avoir une température constante de 63°C est en fait une aventure assez complexe : trop cuit ou pas assez, au four, à la casserole, avec thermomètre, sans thermomètre… j’avais presque tout essayé jusqu’à… mon Thermomix !
Oui, je sais, c’est écrit « 60°C » sur le cadran, mais mais mais… en fait on nous a menti. Parce que le Thermomix ne chauffe pas vraiment à 60 mais à 63°C (révélation culinaire).
(tout comme il ne chauffe pas à 80°C mais à 82/83°C > idéal pour les crèmes anglaises)

Profitant de cet heureux constat, je me suis lancée dans le défi « revisite du coquillette-jambon » de Cricri ; J’ai gardé les marqueurs de ce classique de mon enfance : le crémeux, la douceur… avec en plus une petite touche de croustillant. Et une petite pointe de truffe pour la sophistication liée à mon âge réel 😉

Ici, ce sont plutôt des « pâtes à la carbonara » que des « coquillettes-jambon », mais comme j’adore les œufs, je ne me voyais pas faire sans. (et j’ai eu l’accord de l’intéressée.)

Oeuf parfait au Thermomix

Pour 4 personnes
– 4 œufs
– 200g de pâtes sèches
– 20cL de crème liquide
– 50g de parmesan râpé
– 2 tranches de jambon blanc
– 2 tranches de jambon de la Forêt Noire
– une pincée de sel à la truffe
– 10cL d’huile de friture.

1. Mettez les œufs dans le panier à cuisson du Thermomix, submergez-les d’eau préchauffée à la bouilloire, puis programmez 60 minutes, 60°C, vitesse 2 (pour la convection de l’eau).

2. Faites chauffer la crème liquide. Mixez le jambon et faites-le infuser dans la crème, avec le parmesan.

3. Déposez les tranches de jambon de la Forêt Noire sur une plaque de cuisson et faites-les cuire dans un four préchauffé à 160°C. Lorsque le jambon est sec, broyez-le pour en obtenir des pépites croustillantes.

4. Faites cuire les pâtes dans de l’eau bouillante salée, comme de coutume. Lorsque les pâtes sont cuites, réservez-en quelques unes et faites-les frire dans de l’huile chaude.

5. Chinoisez le mélange crème – jambon – parmesan.

6. Mélangez les pâtes à la crème infusée.

7. Dans un verre à Martini, déposez les pâtes, puis un œuf écalé et sur le dessus : quelques pépites de jambon, des pâtes frites et une pincée sel à la truffe.

Oeuf parfait au Thermomix

A déguster chaud, avec une bonne salade !

Bûche « boules de Noël » au chocolat et crème de marrons

Pour changer un peu des formats « gâteau roulé » ou « bûche en gouttière », tout en gardant l’esprit de Noël, j’ai buché (héhé) cette version un peu moins connue du célèbre gâteau de fêtes : la bûche « boules de Noël ».
Verdict : beaucoup plus simple que ça en a l’air, sobre et élégant. Je suis malgré tout restée sur des saveurs « classiques » marron-chocolat, puisque chez nous, il y a quand même certaines choses auxquelles on n’a pas le droit de toucher…

Bûche boules de Noël

Pour 6 personnes :
Ganache montée au chocolat
200g de chocolat noir à 65% de cacao
150mL de crème liquide

Mousse à la crème de marrons
1 pot de crème de marrons
2 cuillères à soupe de sucre
50g de mascarpone
100mL de crème liquide
8cl de rhum
1 feuille de gélatine

Croustillant au chocolat
70g de chocolat noir
80g de Gavottes

Glaçage miroir au cacao : (honteusement pompé chez Chef Nini)
8 cl d’eau
230 g de sucre en poudre
12 g de feuilles de gélatine
80 g de cacao amer en poudre
160 g de crème liquide

Matériel à prévoir :
Des empruntes « demies sphères » en silicone
Un moule à cake
Un thermomètre
Eventuellement une poche à douille.

Temps de repos :
4h + 2h

Bûche boules de Noël

1. Préparez la ganache montée :
– Hachez le chocolat.
– Faites chauffer la crème (sans la faire bouillir). Versez-la en 3 fois sur le chocolat.
– Laissez reposer quelques minutes puis mélangez le tout jusqu’à obtenir une crème lisse.
– Placez au réfrigérateur 30 minutes, puis montez la ganache au fouet électrique jusqu’à ce qu’elle ait une consistance ferme et mousseuse.

2. Préparez la mousse à la crème de marron :
– Mettez la gélatine à ramollir dans un bol d’eau froide.
– Montez la crème en chantilly avec le sucre en poudre. Lorsque vous commencez à voir la marque des fouets dans la crème, ajoutez le mascarpone et continuez de battre jusqu’à ce que la crème soit bien ferme.
– Faites chauffer le rhum, puis ajoutez-y la gélatine rapidement essorée.
Incorporez le rhum+gélatine à la chantilly.

3. Montez les demies sphères :
– Tapissez des moules à demies sphères d’une première couche de ganache montée au chocolat, puis de mousse au marron. (Il me restait un poil de crème de marron, que j’avais gardé au cas où : je m’en suis servi pour en rajouter un petit coeur en touche finale.)
– Lissez bien le tout et placez au congélateur pour 4h minimum.
Conservez le reste de crème et de ganache.

4. Préparez le croustillant au chocolat :
– Faites fondre le chocolat au bain marie, puis ajoutez-y les Gavottes émiettées.
– Chemisez un moule à cake de film étirable, et versez dessus une couche de chocolat/Gavotte d’environ 1cm.
– Placez le tout au réfrigérateur.

5- Préparez le glaçage miroir au chocolat :
– Mettez les feuilles de gélatine à ramollir dans un bol d’eau froide.
– Faites chauffer l’eau et le sucre dans une casserole jusqu’à l’obtention d’un sirop. Versez le sirop progressivement dans le cacao et mélangez au fouet.
– Pendant ce temps, mettez à chauffer la crème liquide dans une casserole.
– Essorez les feuilles de gélatine et mettez-les à fondre dans la crème chaude.
– Mélangez ensemble le sirop au cacao avec la crème, et mélangez à la spatule (pas au fouet, pour éviter la formation de bulles)
– Laissez refroidir le glaçage jusqu’à ce qu’il atteigne 30-32°C.

6. Montez le gâteau :
– Répartissez le reste de ganache montée (étape1) et de crème au marron (étape2) sur le croustillant au chocolat (étape4)
– Démoulez les demies sphères et posez les l’une sur l’autre pour obtenir une boule. Placez-les sur une grille posée sur une assiette.
– Versez très généreusement le glaçage sur les boules (qui sont encore congelées) pour les recouvrir entièrement.
– Déposez les boules glacées sur l’assemblage précédent.

Laissez reposer au frais 2 heures avant de servir, pour laisser aux boules le temps de dégeler.

Idée déco : j’ai démonté des « vraies » boules de Noël (neuves, précisons..) pour en prélever le petit crochet. J’ai également utilisé des petits décors en sucre tout fait, mais on peut utiliser des meringues maison, des marrons glacés entiers, des décors en chocolat…

 

Bûche boules de Noël

Image prise sur le vif, en plein moment crucial de découpe…

Anisplätzchen, ou « boutons de culotte » à l’anis

En ce premier jour d’Avent, je me replonge dans ces petits biscuits à l’anis,  traditionnellement préparés pour Noël, dont j’ai hérité la recette d’une professeur d’allemand (experte en la matière). Côté France, on les appelle « Boutons de Culotte ».

Leurs petites collerettes rappellent les macarons, pourtant ces biscuits ne contiennent ni amande ni meringue. Ils sont aussi beaucoup plus croquants.

Personnellement j’aime beaucoup l’anis ! Mais si vous n’en êtes pas le plus grand fan, essayez, pourquoi pas, avec d’autres épices : cannelle, cardamome, 4 épices…

biscuits de Noël à l'anis
Pour une trentaine de biscuits : 

150g de sucre en poudre
150g de farine
1 cuillère à soupe d’anis en poudre
3 œufs

1. Battre les œufs entiers avec le sucre pendant 30 minutes jusqu’à ce que le mélange soit très blanc avec une consistance de miel.

2. Incorporez peu à peu la farine et l’anis sans fouetter.

3. Versez l’appareil dans une poche à douille et couchez des petits tas de la taille d’un petit macaron. Laisser sécher une nuit dans un endroit sec.

4. Le lendemain, faire cuire ces biscuits dans un four à 150° pendant 15 minutes environ.

Kouign Aman au Maroilles

Le kouign Aman et moi, c’est une longue histoire d’amour… Accro à la fameuse tarte au maroilles de Cricri, j’ai eu l’idée d’ajouter du maroilles dans mon kouign aman.
Quand la Picardie rencontre la Bretagne, peut-on parler de nourriture fusion ? En tous cas, l’alliance est très belle, et idéale pour un apéro gourmand avec de vrais amateurs.

Pour la recette, j’ai utilisé celle de base, en ajoutant du maroilles au lieu du sucre dans les deux derniers tous.

 

Ingrédients :
200g de farine
150+20g de beurre demi sel
10g de sel
1 sachets de levure de boulanger instantanée
10 cl d’eau tiède
¼ de maroilles
3 cuillères à soupe de cassonade

1. Pétrir à vitesse lente pendant 2min la farine, le sel et les 20g de beurre coupé en morceaux.
Ajoutez la levure délayée dans l’eau tiède et poursuivre le pétrissage pendant 15 min supplémentaires, jusqu’à ce que la pâte soit lisse et bien élastique.

2. Laissez lever la pâte dans un endroit tiède jusqu’à ce qu’elle double de volume.

3. Etalez la pâte en carré sur un papier sulfurisé et laissez-la reposer au congélateur pendant 30mn

4. Déposez le beurre au centre de la pâte puis rabattez la pâte bord à bord vers le centre du beurre, de manière à l’enfermer complètement (comme une enveloppe)

5. Réaliser deux tours simples : étaler la pâte au rouleau afin d’obtenir une bande d’environ 40 cm de long.
– Pliez la pâte par tiers à la manière d’un portefeuille.
– Faites pivoter la pâte d’un quart de tours, et renouvelez l’opération.
Placez la pâte au réfrigérateur pendant 30 minutes.

6. Réalisez deux tours simples au maroilles :
Procédez à un 3eme et 4eme tours simples, mais cette fois-ci en répartissant des tranches de maroilles entre les plis de pâte.

7. Étaler la pâte une dernière fois en carré et pliez la en ramenant les 4 coins vers le centre. (comme un enveloppe)

8. Beurrez généreusement et sucrez un moule à tarte. Déposez-y le kouign aman avant de le laisser pousser une seconde fois jusqu’à ce qu’il double de volume.

9. Faites cuir le Kouign Aman 40 min dans un four à préchauffé à 190°C.

Tajine de Morteau aux fruits secs et au coing : la saucisse en battle chez 750 Grammes

La semaine dernière et pour la 4ème fois dans ma vie de blogueuse, j’ai été conviée à une battle culinaire organisée par la FICT (Fédération Française des Industriels Charcutiers Traiteurs) et l’atelier 750 grammes.

Pour cette édition, j’ai fait équipe avec Cricri (la chef), Stef et Framboize.

Cette fois ci, les projecteurs étaient tournés sur les saucisses : Morteau, Montbéliard et boudin blanc.

Vous l’aurez deviné, ça aurait été un peu trop simple de préparer une saucisse-lentille… Alors Chef Damien nous a lancé le défit de cuisiner :
– Une entrée festive
– Un plat sucré-salé
– Un classique revisité.

Face à un panier d’ingrédients bien garni, je me suis lancée dans le défit du classique revisité, et voici à quoi j’ai pensé :

Ingrédients pour 4 personnes :
• 2 saucisses de Morteau
• 2 coings
• 20 cl de vin blanc sec
• 10 abricots secs
• 10 pruneaux
• 2 cc de cannelle en poudre
• 2 cc de cumin en poudre
• piment d’espelette
• 2 CS de beurre doux

Déposer les saucisses de Morteau dans une cocotte remplie d’eau froide.
Les cuire environ 15 minutes puis les couper en rondelle d’environ 1 cm d’épaisseur.
Peler et couper les coings en dés.
Les faire revenir dans le beurre avec le cumin, la cannelle et le piment d’espelette.
Ajouter les rondelles de saucisse de Morteau, les pruneaux et les abricots.
Ne pas saler car les saucisses le sont déjà.
Déglacer avec le vin blanc.
Couvrir et finir la cuisson au four à 190° pendant 45 minutes.

Encore une très bonne soirée, placée sous le signe de la bonne humeur, de la détente et du partage. Merci à tous d’y avoir contribué 🙂

Pain de mie à l’asiatique

Chaque année, j’ai toujours un peu plus de mal avec ceux qui me réclament du pain de mie toasté pour aller avec le foie gras que je sers…
Personnellement, je trouve qu’un bon morceau de baguette tradition fraiche = accord parfait.

Cependant, pour satisfaire exigences de tous et éviter d’acheter bizarreries industrielles classiques, je me suis lancé dans le pain de mie Home-Made.

Une recette simplissime : la méthode « asiatique » prévoit l’ajout de « Tangzhong » : une préparation à base de 20g de farine et de 100g d’eau, chauffés à 65 degrés et mis au repos au moins 6h avant utilisation.

Ce process apporte un moelleux incomparable et améliore la conservation de ce pain.

Voici un petit pas à pas en images.

 

Terrine de foie gras au piment d’Espelette

J’ai testé une nouvelle méthode de foie gras. Avant, je le faisais en petit rouleau, cuit à l’eau dans du film alimentaire.
Problème : cette méthode devient vite une corvée lorsqu’on prévoit de grosses quantité.
Je trouve cette nouvelle méthode très simple et pratique, car elle permet de faire son foie gras dans n’importe quel contenant (j’ai testé dans un moule à cake et dans une « gouttière à bûche » de Noël) et de garder un œil en temps réel sur l’état de cuisson du foie. Technique vue chez Eric Leautey.

terrine de foie gras

Prévoir 36h minimum de repos.

Ingrédients :
1 foie gras déveiné (je le prends surgelé, placé 12h au réfrigérateur avant utilisation)
2 cuillères à soupe d’armagnac
1 cuillère à café de sel
1 cuillère à café de sucre
1 cuillère à café de vinaigre de Xérès
1 cuillère à café de piment d’Espelette

1. Sortez le foie gras du réfrigérateur 1h avant de commencer.

2. Déposez le foie gras dans un plat allant au four. Ouvrez-le suivant les entailles qui y ont été faites pour le déveiner. Le foie se retrouve comme un « livre ouvert » au fond du plat.

3. Mélangez ensemble l’armagnac, le vinaigre, le sel, le sucre et le piment d’Espelette. Répartissez ce mélange sur le foie. Recouvrez le plat de film alimentaire résistant à la chaleur et laissez ainsi mariner une heure à température ambiante.

4. Placez le tout dans un four préchauffé à 95°C pendant 25 minutes.

5. A la sortie du four, sortez délicatement le foie gras et placez-le dans une terrine en essayant de reconstituer le foie gras dans sa forme d’origine. Versez sur le dessus la graisse restée dans le plat (ou pas) puis laissez reposer au moins 36 heures au réfrigérateur.

Sortez du réfrigérateur 30 minutes avant de servir… Avec une bonne salade !

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