Salade de barbucines au bleu, pomme et raisins.

J’ai découvert cette variété de salade sur le pôle Fruits et Légumes Frais by Interfel, au Salon de l’agriculture.
Elle ressemble pas mal à l’endive -elle est d’ailleurs cultivée sur le même principe- mais ses feuilles sont plus longues, plus fines et légèrement crantées.
 (Alors certes, cela ne vaudra jamais les chicon de mon papa, mais…) cette salade permet de varier les plaisirs à une saison où on retombe en général sur les mêmes produits. Perso : j’adhère !

Pour 4 personnes :
4-5 barbucines
100g de bleu
1 grappe de raisins
1 pomme Golden
2 cuillères à soupe de « graines pour salade » (mélange de tournesol, courge et sésame pour moi)

Pour la sauce :
2 cuillères à soupe d’huile de tournesol
1 cuillère à soupe d’huile de noix
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
1 cuillère à café de moutarde
Sel, poivre

1. Lavez et coupez les barbucines en gros tronçons.
2. Coupez la pomme en petits dès et les grains de raisins en deux. Mélangez avec la salade.
3. Préparez la vinaigrette en mélangeant d’abord le vinaigre avec sel et poivre (pour une meilleure dissolution), puis émulsionnez avec la moutarde et enfin les huiles.
4. Versez la vinaigrette sur la salade et mélangez bien. Au dernier moment, émiettez sur le dessus le fromage bleu et parsemez de quelques « graines pour salade »

Bon ap’.

Cheesecake marbré au Snickers.

La cuisine du coeur…
  pour séduire,
          pour aimer,
          pour aller mieux

C’est la petite suite de qualificatif qui me vient à l’esprit quand je pense à cette recette de cheesecake. (quand Monsieur Mon Mari se contenterait, lui,  de «lol, foodporn lol.»)
En ces temps un peu durs, oublions pour une fois les calories, le bio, le «éthique» ou «ecoresponsable», et soyons un peu décadents…

Pour un beau cheesecake de 18 cm :

  • 600 g de Philadelphia (à défaut, du Kiri)
  • 150 g de crème fraiche épaisse
  • 2 cuillères à soupe de farine
  • 2 oeufs
  • 200 g de biscuits sablés au chocolat (j’ai utilisé des Spritz-tout-choco)
  • 120 g de sucre en poudre
  • 75 g de beurre fondu
  • 5 snickers (no comment)
  • 1 pot de beurre de cacahuète (no comment, bis.)
  • 10cL de lait.

1. Mixez les biscuits et ajoutez le beurre préalablement fondu. Versez dans un moule à charnière tapissé de papier cuisson. Tassez bien. Faites cuire au dans un four préchauffé à 160° pendant 10 mn puis réservez.

2. Hachez grossièrement les Snickers. Faites les fondre à feu très doux avec le lait. Réservez.

3. (j’ai réalisé cette étape directement au Kitchen Aid, avec la feuille. A défaut, utilisez un saladier avec une cuillère en bois – à l’ancienne)
Mélangez le Philadelphia avec le sucre jusqu’à ce que le mélange soit crémeux. Ajoutez la farine, la crème fraiche et les oeufs un par un.

4. Divisez la crème en deux. Dans une moitié, incorporez le beurre de cacahuète.

5. Dans le moule à gâteau, versez au milieu 3 cuillère à soupe de crème nature. Juste au dessus, versez 3 cuillères de crème au beurre de cacahuète, puis 2 cuillère de Snickers fondu. Renouvelez ainsi l’opération, en superposant les couches de crème et de Snickers fondu, jusqu’à épuisement.

6. Faites cuir 1h30 à 90°C. Laissez-le refroidir une bonne heure dans le four éteint puis placez-le au réfrigérateur au moins 12 heures avant de déguster.

 

Beignets de pâtes

Une recette roborative, simple et délicieuse : l’incontournable des dimanches soirs et plateaux-tv-de-feignasse.

Les proportions dépendent de la quantité de pâte utilisée. En général, moi, j’utilise un gros bol de reste de pâtes. Le jour de cette photo, j’avais des spaghettis.

Ingrédients :
1 gros bol de restes de pâtes froides
100g de farine
12,5cl de bière
12,5 cl de lait
1 oeuf
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
50g de fromage râpé
Sel, poivre
Huile pour la friture

1. Dans un saladier, versez la farine, le bicarbonate, le sel et le poivre. Faites un puits au milieu.

2. Ajoutez au centre du puits l’oeuf, le lait et la bière. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte à consistance homogène.

3. Incorporez les pâtes et le fromage.

4. Faites frites des petites cuillères à soupe de beignets dans une sauteuse avec 3 à 5cm d’huile. Après environ 3 minutes de cuisson, lorsque la surface des beignets fait des bulles, retournez les et prolongez la cuisson de 3 minutes.

5. Epongez les beignets sur du papier absorbant et dégustez chaud… avec une bonne salade !

Peanut Butter Blossom

«Voilà, c’est fini…» Hier, J’ai quitté mon job, qui à défaut de m’avoir passionné et fait avancer, m’a permis de rencontrer des personnes fabuleuses, d’horizons différents, et de-facto source de nouvelles inspirations culinaire.

Parmi ces personnes, il y avait Noëlle, from Chicago. La semaine dernière, elle a pris la peine de m’envoyer une tonne de petits chocolats délicieux et compliqués impossibles à trouver en France.
C’est elle qui m’avait fait découvrir ces petites douceurs, complètement décadentes et hyper-addictives. On appelle cela Peanut Butter Blossom – fleur de beurre de cacahuète pour les francophiles.

Quand on travaillait ensemble, on avait réfléchi à d’autres alternatives si on n’a pas ces chocolats-là sous la main…
Je vous suggèrerai des truffes (en chocolat), des Schokobons (omg!) ou pourquoi pas un Ferrero-Rocher… A vous de voir !

LA RECETTE LA RECETTE LA RECETTE !

200g de farine
125g de beurre
100g de beurre de cacahuète
100g de sucre en poudre
100g de cassonade
1 oeuf
3 cuillère à soupe lait
1 cuillère à café extrait de vanille
1 cuillère à soupe de bicarbonate
1 cuillère à café de sel

  1. Préchauffez 190°C.
  2. Mélangez ensemble le beurre et le beurre cacahuète, puis ajoutez le sucre et la cassonade. Fouettez jusqu’à ce que ce le mélange soit mousseux.
  3. Ajoutez l’oeuf, le lait et l’extrait de vanille.
  4. A part, mélangez la farine, le bicarbonate et le sel. Incorporez cela progressivement au mélange précédent.
  5. Réalisez entre vos mains des boules de pâte de la taille d’une grosse noix. Roulez-les dans du sucre en poudre et déposez-les sur une plaque de cuisson anti-adhésive.
  6. Faites cuire 8 à 10min jusqu’à légère coloration.
  7. A la sortie du four, mettez immédiatement sur chaque petit gâteau un chocolat en appuyant bien. Le gâteau va légèrement craqueler sur les bords.
  8. Décollez-les délicatement de la plaque de cuisson et laisser refroidir complètement sur une grille.

Tarte fine poire-camembert. Et en prime: Gagnez des entrées au salon de l’agriculture !

Cette année, j’ai enchaîné tous les maux d’hivers et je me retrouve mi-février complètement sur les rotules. On reprend donc les bonnes résolutions : le plein de vitamines et de minéraux, 5 fruits et légumes par jour, et tout le tralala.

Comme ce soir était une soirée «grignotage» devant un replay de topchef vraiment foireux (remixage de McDo froid), je me suis dit que moi aussi, j’allais remixer mes vieux restes.

La semaine dernière, j’ai visité avec ma Designer Culinaire préférée la fromagerie Graindorge à Livarot, d’où j’ai ramené pas mal de petites choses intéressantes, notamment un camembert biennnnnn affiné, qui se marie parfaitement avec la note sucrée de la poire.

En deux coups de mandoline et trois de cuillère à pot, j’enfournais cette petite tarte fine, qui reçu franc succès au sortir du four.  Hop, un fruit de plus au compteur !

Et vous, vous en êtes où ?
Racontez-moi en commentaire comment vous arrivez à caser vos 5 portions de fruits et légumes sur une journée ! Le sort décidera du gagnant, qui aura la chance de pouvoir visiter le Salon de l’Agriculture 2014, avec deux personnes de son choix.
Vous aurez l’occasion d’y rencontrer les équipes Interfel – Les Fruits et les Légumes Frais –  qui seront présentes pour la seconde année consécutive.

Je vous laisse jusqu’au 20 février minuit pour participer.
Le Salon de l’Agriculture 2014 aura lieu du 22/02 au 2/03 à Paris (Porte de Versailles).

En attendant, voici ma recette

Ingrédients pour 4 personnes :
1 pâte feuilletée pur beurre pré-étalée
3 poires
1/2 camembert au lait cru biennnnn affiné
1 tour de moulin à poivre

1. Préchauffez le four à 200°C.
2. A l’aide d’une mandoline (ou au couteau si vous êtes fort(e)s) coupez les poires en fines lamelles. Coupez le camembert le plus finement possible, cette fois-ci au couteau.
3. Déposez la pâte feuilletée sur une plaque de cuisson. Répartissez-y harmonieusement les lamelles de poire et de camembert. Poivrez.
4. Enfournez pour environ 25 minutes, jusqu’à ce que la tarte soit bien dorée.

Dégustez tiède, avec une bonne salade !

Ma tarte au citron meringuée

Chez nous, elle fait l’unanimité ! Pas que chez nous d’ailleurs, puisque lorsque l’on me demande de ramener le dessert, c’est souvent ce qui est commandé.

C’est avec une tarte au citron que j’ai fait mes premiers pas en cuisine ; jadis «ulcérante», j’y tartine volontier aujourd’hui une bonne couche de meringue italienne pour en arrondir les angles.
Cette tarte, sucré et acidulé, crémeuse et croquante, tombe à pic en fin de repas, mais passe aussi très bien au goûter (voire au ptit dej !) – Vous l’aurez compris : l’essayer, c’est l’adopter !

Cuisson : 45mn
Repos : 2 heures

Prévoir :
un thermomètre pour le sirop de sucre
Eventuellement un chalumeau pour la meringue.

Pour 6 personnes :
Une dose de pâte sucrée comme >>> ici <<<

Pour la crème au citron :
3 oeufs
100 g de sucre
75 g de maïzena
le jus de 3 citrons (environ 15cL)
le zeste de 1 citron bio
75 g de beurre
20cL d’eau

Pour la meringue :
3 blancs d’oeufs
175 g de sucre

1. Etalez la pâte selon les dimensions de votre moule, et faites cuire la pâte à blanc, à 160°C pendant 45mn.

2. Pendant ce temps, préparez la crème au citron.
– Rassemblez dans une casserole les jus et zest de citron, l’eau, le sucre et la maïzena. Fouettez pour ne plus avoir de grumeaux.
– Allumez les fourneaux et faites chauffer jusqu’à ce que le mélange commence à épaissir.
– Ajoutez les oeufs battus, continuez de faire cuire jusuqu’à ce que le mélange soit très épais (comme une crème patissière).
– Enfin, incorporez le beurre froid coupé en morceaux, et fouettez bien l’ensemble jusqu’à obtention d’une crème lisse et homogène.

3. Lorsque le fond de pâte est cuit, déposez-le sur votre plat de présentation et versez dessus la crème au citron. Laissez refroidir.

4. Préparez la meringue :
– Dans une petite casserole, faire chauffer le sucre avec un demi verre d’eau.
– En même temps, commencez à battre les blancs en neige.
– Lorsque le sirop de sucre atteint la température de 118°C, versez le en filet sur les blancs d’oeufs en continuant de battre, jusqu’à ce que je mélange soit refroidi.

5. Répartissez harmonieusement la meringue sur la tarte. A l’aide d’un chalumeau (ou sous le grill du four), brûlez la meringue.

Laissez prendre la tarte deux heures au réfrigérateur avant de servir.

Crêpes fourrées un peu comme une ficelle picarde.

Parce qu’on n’a pas toujours le temps ni l’envie de se lancer dans une duxelle de champignons, voici ma recette de crêpes fourrées, largement inspirée de la fameuse ficelle picarde.
Le principe : une crêpe, des champignons et du jambon. J’ajoute une béchamel (que dis-je ?? une Mornay !) non-réglementaire, qui donne de l’onctuosité et empêche le tout de dessécher au four ; j’essaye d’éviter de retartiner une couche de crème et de fromage à la place sur le dessus (Ca a beau être la chandeleur, ce n’est pas encore tout à fait Mardi Gras non plus.)
Variante : ma mère les faisait avec du thon en conserve à la place du jambon !

Pour 4 personnes :

Pâte à crêpes :
50 cL de lait
250g de farine
3 oeufs
1 cuiller à café de sel
50g de beurre fondu.

Béchamel :
50g de farine
50g de beurre
50 cL de lait
Sel, poivre et muscade

4 tranches de jambon
250g de champignons de Paris frais
100g d’emmental râpé

1. Préparez la pâte à crêpe :
Dans un saladier, faites un puis avec la farine et ajoutez petit à petit le lait en fouettant pour éviter les grumeaux. Incorporez les oeufs un à un. Terminez par le beurre fondu et le sel. Dans l’idéal, laissez reposer toute une nuit. Sinon, tant pis.

2. Préparez la béchamel :
Faites fondre le bol dans une casserole. Ajoutez la farine et faites cuire l’ensemble quelques minutes jusqu’à ce que le mélange blanchisse légèrement.
Ajoutez progressivement le lait en fouettant bien pour éviter les grumeaux. Quand le lait est incorporé et la sauce bien épaisse, assaisonnez suivant vos goûts avec sel, poivre et muscade.

3. Emincez les champignons et faites-les cuire dans une poêle avec un peu de beurre et de sel.

4. Ajoutez-les à la béchamel, ainsi que le jambon haché et le fromage râpé. Laissez refroidir la sauce.

5. Déposez sur chaque crêpe deux grosses cuiller à soupe de sauce, et roulez-la sur elle même comme un gros cigare.

6. Déposez les crêpes ainsi farcies dans un plat à four beurré, recouvrez éventuellement de fromage râpé et passez au four 20 minutes à 180°C.

Dégustez bien chaud, avec une bonne salade !

L’authentique boeuf bourguignon.

Retour à l’essentiel quand rien ne va plus et qu’on perd ses repères… histoire de repartir sur de bonnes bases (enfin je l’espère !)

Preparation : 20 mn
Repos : 1 nuit
Cuisson : 3h30 (minimum, je pousse la cuisson du mien jusque 5-6h)

Pour 6 personnes :
1,2kg de «viande à bourguignon», j’ai personnellement utilisé de la basse côté.
4 carottes
2 oignons
100g de lardons fumés
200g de champignons de Paris
2 feuilles de laurier
1 branche de thym
1 clou de girofle
1 cuillère à café de poivre en grain
1 cube de bouillon de boeuf
1 bouteille de bon vin (évitez la piquette en bouteille plastique, préférez un vin assez bon pour être bu au verre)
De l’huile et  du beurre, ou un trait de Duo Huile et Beurre Lesieur
Sel selon les goûts.

1. La veille, préparez la viande. Dans un saladier, mélangez le vin, les oignons émincés et les carottes en sifflet (en larges rondelles biseautées).
Ajoutez thym, laurier, poivre le clou de girofle. Faites-y mariner la viande toute une nuit. Le lendemain, la marinade aura pris une consistance plus épaisse et opaque : c’est normal.

2. Dans une cocotte en fonte, faites chauffer de l’huile végétale avec une noix de beurre. (Personnellement, j’ai utilisé le Duo Huile et Beurre Lesieur, bien pratique et bien plus sain, car le beurre clarifié qu’il contient ne risque pas de brûler !).
Egoutez la viande et séchez-la soigneusement. Conservez la marinade pour le reste de la recette.

3. Faites dorer oignons, carottes et lardons dans la cocotte puis réservez. Faites ensuite dorer la viande et la saupoudrez-la de farine (on appelle cela «singer»), mélangez bien : cela permettra à la sauce d’épaissir au fil de la cuisson.
Ajoutez le mélange d’oignon, carottes et lardons , et poursuivez la cuisson quelques minutes.

4. Dissolvez le cube de bouillon dans un verre d’eau chaude et versez dans la cocotte ainsi que le reste de marinade. Laissez mijoter à petit bouillon pendant 3 heures au moins. (précision : environ 1h30 à la cocotte minute, au moins 4 heures en cocotte en fonte traditionnelle. La viande doit être fondante et s’effilocher)

5. En fin de cuisson, émincez les champignons et ajoutez-les et laissez cuire encore 30 minutes à découvert, et servez bien chaud.

La Quiche-sans-pâte de ma Mamie

Je pensais que j’avais la vie devant moi pour lui demander sa recette…
Cela paraît bête, mais c’est à cela que j’ai pensé en embrassant sa joue froide et endormie. Je le sais bien, la disparition d’un être cher va souvent de paire avec remords, regrets et nostalgie…

La première fois que j’ai goûté cette « quiche », c’est à la mort de mon grand-père, quand on allait voir notre Mamie pour lui tenir compagnie et lui remonter le moral. C’est peu de chose en soi, cette recette, mais c’est pour moi symbole du réconfort, de l’unité et du soutient qui nous aident à tenir bon dans les moments difficiles.

Aujourd’hui, à défaut du matériel, je garde en moi et pour moi les souvenirs impérissable passés en cuisine avec Elle. Tous ces petits « trucs » de grand mère, comme épaissir une soupe avec de la courgette pour qu’elle soit moins calorique… C’était notre truc à nous, la cuisine. Surtout après le départ de Maman… Et même si elle n’a jamais eu le temps de me donner cette recette là à proprement parler, j’en garde un souvenir tel que j’ai finalement su la refaire seule.

Pour 4 personnes :
3 œufs
20cl de crème
50g de farine
50g de fromage râpé
une barquette de lardons fumés
une pincée de noix de muscade
sel et poivre selon les goûts

1. Faire dorer les lardons à la poêle.
2. Battre les œufs avec la crème.
3. Ajouter le fromage et les lardons, assaisonner avec sel, poivre et muscade.
4. Verser dans un plat à tarte anti-adhesif et faire cuir 30 minutes dans un four préchauffé à 180°C.
5. Dégustez tiède avec une bonne salade.

Fromage maison mariné à l’ail des ours

Certains diront « ça y est, elle a remis ça ». C’est vrai que j’ai essuyé pas mal de réactions sceptiques quand j’ai annoncé que j’allais faire mon propre fromage…
« tu vas t’empoisonnnerrrrr »    « aucun intérêt, ça coute moins cher que de l’acheter tout faiiiitt »   « il a l’air immonde ton fromage / il a l’air de puer sévèèèrreee /beuurrkk »

Qu’à cela ne tienne, c’est depuis mon plus jeune âge qu’on critique mes pratiques (et non-pratiques) alimentaires ; forcément, ayant (entre autre) arrêté de consommer du lait-liquide-dégueulasse à l’âge de 3 ans, j’allais finir naine, mes os allaient se briser les uns après les autres, et je mourirai jeune.

Bon, aujourd’hui je ne m’en sors pas si mal : du haut de mon mètre 75, je ne présente pour l’instant aucun signe d’ostéoporose. Telle une maya dans la jungle, je bois de l’eau minérale, et ne m’en sors pas si mal.

Depuis quelques temps, j’essaye cependant de me réconcilier avec le lait. Après les yaourts maisons, dont j’ai même réussi à manger quelques cuillères, j’ai voulu me lancer dans le fromage.

Pourquoi le faire soi-même :

1. pour moi, c’est recréer une sorte de proximité avec le lait, que je fuis depuis plus de 25 ans.

2. pour contrôler les ingrédients qu’on y met et essayer de rester le plus naturel possible. Lait bio, entier et non pasteurisé. Contrôler aussi l’apport de sel,  l’affinage et la texture.

3. j’aime cuisiner/bidouiller. S’il fallait refuser de cuisiner tout ce qu’on peut trouver « déjà fait » dans le commerce, j’aurais dû me résigner à me goinfrer de lasagnes au minerai de zèbre et nuggets-au-poulet-chelous.

 

Après avoir fait mon premier fromage 100% à la main, d’après le tuto de Chef Nini, le père Noël m’a finalement apporté une belle machine à fromage, qui marche tout aussi bien…
Résultat : on y verse le lait présuré dans les petites faisselles, on laisse « cailler » une nuit puis égoutter 24h. Enfin, on affine les fromages suivant ses goûts. (personnellement, je l’ai affiné au sel pimenté).
Finalement, j’ai choisi de conserver ces fromages dans de l’huile d’olive pour les servir plus tard, à l’apéritif. Et peut être pour les offrir en colis gourmand à Noël prochain, qui sait…

En parlant échange de cadeau, cette recette est aussi l’occasion pour moi d’utiliser de l’ail des ours séché, que j’ai reçu de la part d’Emeline au Salon du Blog Culinaire#6. Cricri avait lancé le «défit du produit mystère», qui consistait à offrir à une personne tirée au sort un produit un peu insolite.

Ingrédients pour 1 pot :

– Environ 250g de fromage frais home-made – ou de fromage industriel type «kiri»/chèvre frais
– suivant la taille du pot, environ 1/4 de litre de bonne huile d’olive
– 30g d’ail des ours séché (ou autre herbe séchée : basilic, origan, thym…)
– une feuille de laurier
– 3 poivres longs
– 1 cuillère à cafe de baies roses

1. Lavez vous les mains.
Détaillez le fromage et roulez-le entre vos mains pour former de grosses noisettes.

2. Roulez ces boules de fromage dans l’ail des ours

3. Déposez les boules de fromage dans un pot, ajoutez les aromates : laurier, poivre et baies roses. Recouvrez d’huile d’olive.

4. Patientez quelques jours que tous les arômes se mélangent, et picorez à l’apéritif !

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