Petits beignets de Cottage Cheese au Chavignol

J’adore le fromage, sous toutes ses formes.
Ca, Belle-Maman l’a compris ! Elle m’offre régulièrement pleins de petits Chavignols (directement importés de la ferme) qui sont absolument délicieux.
Mangeant de la salade de chèvres chauds matin, midi et soir, j’ai fini par imaginer une autre recette pour accommoder ces petites douceurs : en beignets tout chauds, moelleux et croustillants – un vrai régal.
J’ai réalisé une base de cottage cheese qui apporte de « la tenue » aux beignets, bien meilleure que la ricotta.


 

Ingrédients pour 4 personnes :
250g de cottage cheese
1 crottin de Chavignol
2 cuillères à soupe de farine
1 oeuf
½ sachet de levure
Sel et poivre
De l’huile de friture pour la cuisson.

1. Mixez le chèvre. Ajoutez-y le cottage cheese, la farine, la levure, le sel et le poivre.

2. Clarifiez l’œuf et ajoutez le jaune au mélange précédent.

3. Montez le blanc en neige et incorporez-le délicatement à la préparation.

4. Faites chauffer l’huile à 180°. Formez des petites boules de pâtes à l’aide de deux cuillères et plongez-les dans l’huile. Retirez-les dès qu’ils sont bien dorés et épongez-les soigneusement sur du papier absorbant.

A déguster bien chaud, avec une bonne salade !

Germknödel, ou briochettes fourées à la vapeur

Avec l’arrivée de Noël me revient chaque année une espèce de nostalgie hivernale, hautement stimulée par la première odeur de cannelle, la vue d’une graine de pavot ou d’une branche de sapin. Les premiers flocons me rappellent les marchés de Noël en Allemagne, où j’y faisais volontiers un détour après la fac, vélo sous le bras, emmitouflée dans mes couches de laines…
L’un des plus jolis souvenirs que j’en garde, c’est cette petite merveille :
une brioche à la vapeur toute chaude, farcie à la confiture de prune, largement arrosée de beurre fondu et parsemé de graines de pavot et sucre glace. Un petit délice qui met du baume au cœur, quand l’hiver est rude et qu’on se sent un peu seule face à soi-même.

Ingrédients (pour 4 gourmands)
250g de farine
100g de lait
1 œuf
1 sachet de levure de boulanger
2 cuillères à soupe de sucre en poudre
1/2 cuillère à café de sel
100g de beurre
40 de confiture de prune
40g de pavot
20g de sucre glace

– Mixer le pavot avec le sucre glace (J’ai utilisé mon Thermomix, vitesse maximum pendant 5 à 10 secondes)

– Faire la pâte : dans un bol, verser la farine, le sucre en poudre et le sel. Y ajouter la levure délayée dans le lait tiède et pétrir une dizaine de minutes. Ajouter l’œuf, 30g de beurre et poursuivre le pétrissage jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse et brillante.
Laisser lever la pâte une heure dans un endroit tempéré.

– Au bout d’une heure, portionner la pâte en 4. Étaler chaque pâton et y déposer une cuillère à soupe de confiture de prune. Bien refermer chaque pâton à la manière d’une aumônière/raviole en s’assurant de BIEN souder les bords (avec un peu d’eau par exemple).
Laisser lever une seconde fois les petites brioches jusqu’à ce qu’elles doublent de volume.

– Faire cuire les briochettes à la vapeur. Personnellement, j’ai utilisé mon Thermomix en Varoma, vitesse 1, pendant 20mn. Ne pas hésiter à graisser le panier vapeur avant la cuisson.

Pendant la cuisson des briochettes, faire fondre le beurre.

Servir les briochettes dans l’instant, arrosées de beurre chaud et du mélange pavot-sucre glace.

[ATTENTION : C’EST TRES TRES BON !]

Et de cinq !

La semaine dernière s’est tenu à Soissons le 5ème Salon du Blog Culinaire, organisé par 750 grammes.
Cette année, c’est toute l’abbaye Saint Léger qui a été réquisitionnée pour l’évènement (en plus du lycée hôtelier de Soissons), avec des infrastructures dignes des plus grands salons !

Si on avait déjà la chance d’avoir Benoît Molin comme parrain depuis les débuts, cette année (cerise sur le gâteau) c’est avec grand plaisir qu’on a pu y croiser Christophe Felder et Philippe Conticini, deux grandes pointures de la pâtisserie.

Et c’est d’ailleurs une recette grandement inspirée par M. Conticini que j’ai eu la chance de présenter avec Stef ô Fourneaux au public de l’abbaye St. Léger : le Kouign Amann aux pralines roses.
C’était du « high level » de pouvoir présenter cette recette dans ce lieu mystique, plein de charme et d’histoire ; un grand moment de plaisir et de partage. A priori, on a su convertir le Grand Soissonnais au vice du « beurre chaud » et du caramel 😀
Un apperçu de notre démonstration est disponible ICI

Pour moi, c’était ma troisième participation au Salon. C’est magnifique de voir l’ampleur qu’il prend chaque année… hâte de voir la prochaine édition !

 

Marmelade d’orange à la cannelle et au Whiskey, et résultat du concours Cremio

Tout d’abord, Félicitations à Céline du blog http://mirliton.canalblog.com/ qui remporte le concours Cremio !

Voilà qu’arrivent les premières oranges de saison sur nos étales, qui m’ont cette année données de grande envies de marmelade.
J’ai ajouté un bâton de cannelle pour la touche un peu « von chaud », et un peu de whisky pour l’effet « hot whisky » bien chaud et réconfortant que je buvais en Irlande, à l’époque… 

Ingrédients (pour eviron 4 pots)
Environ 2kg de d’oranges bio non-traitée
1kg de sucre à confiture
½ verre de whisky
1 bâton de cannelle par pot

 

  1. Pelez les oranges à vif et en prélever les suprêmes. Pesez les oranges pour en avoir 1kg. (mangez le reste, ou alors augmentez la quantité de sucre pour avoir un poids sucre-fruit équivalent)
  2. Faites macérer les suprêmes d’orange dans le sucre spécial confiture, jusqu’à ce que ce dernier soit complètement dissout.
  3. Portez ce mélange à grosse ébullition pendant 10 grosses minutes, jusqu’à ce que la confiture soit nappante.  
  4. En fin de cuisson, ajoutez le whisky et mélangez bien
  5. Déposez un bâton de cannelle dans chaque pot, et remplissez les de confiture. Vissez les couvercles et retournez les pots pour bien stériliser le tout.

 

Patientez au moins une dizaine de jours avant de déguster… tartinée sur une belle tranche de brioche maison !

 

Cappuccino de cèpes aux châtaignes

Il y a quelques temps, j’ai eu la chance de participer à un Brunch organisé par Melitta, à l’occasion duquel j’ai découvert la petite dernière de la gamme : la Cremio
Globalement, c’est entre le fouet-à-lait et la bouilloire, cela permet de faire mousser du lait (de vache, de soja…).
Sauf que la Crémio peut aussi chauffer le liquide qu’on y met : bien pratique pour les réfractaires comme moi qui n’ont pas de micro-onde. On met son liquide froid, et on récupère de la mousse de lait chaude : idéal pour toutes les boissons type macchiatto, cappuccino et tutti quanti.

Tellement « tutti quanti » que je m’en suis servi pour faire un cappuccino version salé, à base de cèpes et de châtaignes. De quoi réchauffer nos petits cœurs face à l’hiver qui pointe son nez…

Ingrédients :

250g de cèpes
1L de bouillon de légumes (ou d’eau)
1 échalote
1 petite boite de châtaignes cuites
20g de beurre
20cL de lait de soja
Sel, poivre

Nettoyez et émincez les cèpes. Ciselez  l’échalote.

Dans une casserole, faites fond le beurre à feu doux. Faites revenir l’échalote jusqu’à ce qu’elle soit translucide, puis ajoutez les cèpes. Laissez cuire 5 minutes environ.

Ajoutez le bouillon (ou l’eau), salez et poivrez selon vos goûts et
laissez cuire une quinzaine de minute.

Ajoutez les marrons et poursuivez la cuisson 5 minutes supplémentaires.

Mixez finement la soupe.

Versez le lait de soja dans la Cremio et laissez tourner l’engin jusqu’à l’obtention d’une jolie mousse.

Servez la soupe dans des verres et ajoutez quelques cuillères de
mousse de lait de soja sur le dessus.

 

La bonne nouvelle arrive ici : j’ai une Crémio à offrir ! Pour participer, vous avez jusqu’au 31 octobre minuit pour mettre un commentaire à cet article. Je tirerai au sort le nom de l’heureux gagnant !

 

De la technique et des secrets de fabrication du Kouign Amann…

S’il y a une chose sur terre pour laquelle je me damnerais sans remord, c’est bien le Kouign Amann…

Du coup j’ai voulu apprendre à le faire… un peu seule face à moi-même, mais aussi face aux millions de recettes disponibles et qui ne sont pas toujours les meilleures…

J’ai lu, relu (Merci M. Conticini, d’ailleurs) réfléchi, me suis entraînée à feuilleter, feuilleter, et refeuilleter. J’en ai raté, j’en ai brûlé, j’en ai jeté, j’en ai pleuré..! Et diantre… j’en ai mangé ! Même mes collègues finissent par en avoir marre je crois…
Un grand merci, d’ailleurs, à tous les testeurs qui ont subit les essais (et les ratés), un grand merci aussi à mon Papa, fournisseur officiel de rouleau-à-pâtisserie-en-bois-massif-fait-main depuis presque 2 générations maintenant.

Alors je crois qu’arrive le moment de vous faire partager cette recette – peaufinée, revisitée, testée et finalement largement approuvée.
J’y ai ajouté des pralines roses en poudre, parce que ça ajoute tellement plus… du girly, du moelleux, « ma petite touche à moi, trophée de ma grande quête vers le Kouign Amann réussi ».

La base du Kouign Amann n’a de secret pour personne, et trouve son essence même dans l’étymologie de la Bête : Kouign=pain / Amann=beurre.

 

Ingrédients :
300g de beurre température ambiante
400g de farine
15g de sel
30g de beurre
2 sachets de levure de boulanger instantanée
20 cl d’eau tiède

150g de sucre cristal
100g de pralines roses réduites en poudre

Temps de préparation : 45mn
Temps d’attente : 3 heures 30
Temps de cuisson : 25mn

 

« 

Pour obtenir du pain, il faut au départ trois composants dont l’action est complémentaire et indissociable :
de l’amidon (sucre), du gluten (élasticité), de la levure (bulles).

Au départ, les particules de gluten sont dispersées dans la farine

et il faut un long travail de pétrissage pour les associer ensemble ;
ainsi, le but principal du pétrissage est avant tout de
créer une chaîne de gluten pour donner du corps à la pâte.

L’addition de matière grasse pendant le pétrissage permet 

de diminuer le frottement entre les chaînes de gluten et les particules d’amidon :
la  pâte devient donc plus élastique et la mie sera plus moelleuse… « 

1. Mélanger dans le bol du mixer la farine, le sel et les 30g de beurre coupé en morceaux. Pétrir à vitesse lente pendant 2min.
Ajoutez la levure délayée dans l’eau tiède et poursuivre le pétrissage pendant 15 min supplémentaires, jusqu’à ce que la pâte soit lisse et bien élastique.

2. Laisser lever la pâte dans un endroit tiède et recouverte d’un linge propre jusqu’à ce qu’elle double de volume. On appelle cela le pointage.

« C’est un moment crucial pour le développement
des propriétés élastiques et des arômes de la pâte »

3. L’étaler ensuite en carré sur un papier sulfurisé et la laisser reposer au congélateur pendant 30mn

« Cette étape est essentielle. Cela va permettre :
–  de bloquer la levée de la pâte, indispensable pour la suite de la recette
– d’amener la pâte à température idéale pour assurer
la réussite du feuilletage 
»

4. Au bout de 30 min, déposer le beurre au centre de la pâte puis rabattre la pâte bord à bord vers le centre du beurre, de manière à l’enfermer complètement (comme une enveloppe)

« Le beurre doit avoir la même consistance au toucher que la pâte :
Il n’est pas vraiment pommade, mais relativement souple.
Cela va permettre au beurre et à la pâte de ne pas se mélanger lors du feuilletage
et au beurre de ne pas « s’échapper » de l’enveloppe de pâte »

5. Réaliser deux tours simples : étaler la pâte au rouleau afin d’obtenir une bande d’environ 40 cm de long. 
– Plier la pâte par tiers à la manière d’un portefeuille.
– Faire pivoter la pâte d’un quart de tours, et renouveler l’opération.
Mettre la pâte au réfrigérateur pendant 30 minutes.

6. Réaliser deux tours simples sucrés :
Procéder à un 3eme et 4eme tours simples, mais cette fois-ci en saupoudrant de du sucre cristal à chaque passage du rouleau à pâtisserie.
Remettre au réfrigérateur 30 minutes.

7. Étaler la pâte une dernière fois en saupoudrant de pralines roses en poudre à chaque passage de rouleau, sur environ 1 cm d’épaisseur.
Couper des carrés de pâte d’environ 10*10cm, replier les bords vers le centre.

8. Enrober ces morceaux de pâte dans du sucre, les déposer dans des  ramequins métalliques largement beurrés.
Laisser monter les Kouign Amann 45 min environ. Ce deuxième temps de montée s’appelle l’apprêt.

« Il est important de bien contrôler la durée de l’apprêt.
Si on prolonge l’apprêt au-delà de ce que peut supporter l’élasticité de la pâte, celle-ci retombe.
C’est pourquoi on doit la laisser doubler de volume mais pas plus. »

 « Préférer des ramequins en fer blanc qui est un excellent conducteur de chaleur.
Cela garantira une cuisson précise et homogène »

9. Enfin, faire cuir ces petits Kouign Amann 25 min dans un four à préchauffé à 170°C.

« Ne pas se laisser distraire par la terrible odeur qui émane du four »

Démouler délicatement, à chaud, pour ne pas que les Kouign Amann collent dans les ramequins.

En résumé, la clef, c’est :
un bon pétrissage
respecter les temps d’attente (même si c’est long, je vous l’accorde)
respecter les températures
des moules en métal
une bonne dose de patience

Mais croyez moi, le jeu en vaut largement la chandelle 🙂 

Beetroot cupcake à la crème de framboise pour un « Octobre Rose »

Octobre est le mois de la sensibilisation au dépistage du cancer du sein ; alors quelle meilleure piqure de rappel que de parrer de rose tous nos blogs de cuisine ?
Et si jamais cela ne suffit pas, vous pouvez toujours aller sur www.cancerdusein.org voir que :

– Le cancer du sein concerne 1 femme sur 8
– Plus ce cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes
– Le dépistage précoce permet aussi et surtout de diminuer l’agressivité des traitements de manière très importante…

Pour ce mouvement rose, j’ai pensé à une alternative grily au fameux « carrot cake ». Succès garantie !

Ingrédients :
– 250g de farine
– 250g de sucre roux
– 3 œufs
– 175ml d’huile de tournesol
– 60ml d’eau bouillante
– 150 de betterave cuite mixée
– 100g de carotte râpée
– 50g de noix hâchées
– 50g de cerises séchées
– 1 sachet de levure chimique
– 1 pincée de sel
– 1 cuillère à café de mélange d’épices moulues (muscade, cannelle et gingembre)
– 1 cuillère d’extrait de vanille
– 3 cuillères à soupe d’eau de vie de framboise

Pour le glaçage
:
– 100g de « Raspberry curd » suivant la recette d’Edda du blog Un Déjeuner au Soleil, dont je vous donne le lien plutôt que de plaggier/copier-coller directement 😉
– 150g de mascarpone
– Quelques framboises pour la décoration

1. Clarifier les œufs. Blanchir les jaunes avec le sucre, ajouter l’extrait de vanille, l’eau bouillante et l’eau de vie.

2. Incorporer la farine, la levure et les épices, mélanger jusqu’à ce que le mélange soit lisse. Ajouter la betterave et la carotte râpée ainsi que les noix et les cerises hachées.

3. Battre les blancs en neige avec une pincée de sel, les incorporer délicatement à la pâte.

4. Verser la pâte dans des moules à cupcake préalablement garnis de caissettes en papier. Enfourner pour environ 25mn dans un four à 180°. Laisser refroidir complètement.

5. Battre ensemble le Raspberry Curd avec le mascarpone jusqu’à l’obtention d’une crème épaisse. Mettre la crème dans une poche à douille et en dresser joliment sur les gâteaux. Décorer avec quelques framboises… moi j’en ai mis deux : une pour chaque sein ! 😀

 

 

Tarte tatin pomme-coing

Ce week end, j’ai pris conscience que je n’avais jamais fait de tarte tatin ! Un comble (voire un scandale) quand on a des amis/familles/ voisins généreux qui nous donnent des pommes et des coings à ne plus savoir quoi en faire…
C’est donc  le stress au ventre et souffle haletant (tant j’ai lu et entendu des récits de « ratage de tarte tatin ») que  entrepris cette recette… et j’ai survécu !
Simple, rapide, pas chère et qui fait son effet… what else ? Peut être juste une petite boule de glace vanille…

Ingrédients (modulables suivant sont envie de fruits, et la taille de ces derniers…)

Une dizaine de petites ou moyennes pommes à chair ferme
5 coings
1 pâte feuilletée, maison ou du commerce (choissez-la pur beurre)
100g de beurre
200g de sucre
50g de sucre vanillé

 

  1. Pelez, videz et coupez les fruits en deux. Faite-les revenir dans 50g de beurre, en les saupoudrant d’un peu de  sucre en poudre. Laissez-les cuire entre 5 et 10mn de manière à les attendrir sans qu’ils ne deviennent une purée.
  2. Pendant ce temps, faite un caramel avec le reste de sucre et un peu d’eau. Versez le caramel dans un moule rond, sur le fond et sur les côtés (prenez une manique quand même, c’est très très chaud !)
  3. Disposez les fruits debout, bien serrés les uns aux autres, en alternant demi-pomme et demi-coing. Déposer quelques noisettes de beurre sur les fruits et saupoudrez de sucre vanillé.
    Recouvrer le tout de la pâte feuilletée, et glissez la tarte au four pendant 35 à 45mn à 210°, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée.

Laissez tiédir et démoulez précautionneusement.

Frozen Irish Coffee

Pour moi, l’Irish Coffee est LA boisson d’hivers par excellence… mais après m’être mise au café frappé cet été, j’ai eu une furieuse envie de revisiter ce classique… Surtout quand Cricri nous lance des défis « café » sur son blog  😀
Je vous propose donc un granité au café avec une très douce sauce au whisky , et de la crème, évidemment !

 

Pour 4 personnes :

  • Pour le granité de café :
    ½ litre de café noir
    100 gr de sucre semoule
  • Pour le sirop :
    200g de sucre semoule
    100g de whisky irlandais

un petit pot de crème épaisse

Préparation :

Mélanger le café chaud et le sucre jusqu’à ce que le sucre soit complêtement fondu.
Mettre ce mélange au congélateur pendant une heure environ.
Verser dans un blender et mixer 1 à 2 minutes pour casser les paillettes, et remettre au congélateur 20 minutes.

Dans une casserole, verser le sucre et le whiskey. Faite chauffer le tout à 100°, jusqu’à ce que le sirop soit nappant. Laisser tiédir.

Dresser le tout dans de jolies coupes : le granité de café surmonté d’une généreuse cuiller de crème, et napper le tout du sirop au whiskey. Déguster dans l’instant !

Montadito de Pata Negra et chutney de melon au piment d’Espelette

Une petite nostalgie de Barcelone – où j’ai vécu et retourne régulièrement – me pousse à vous faire partager cette recette…
Le montadito, c’est comme un crositini, mais made in Spain : LE classique du tapas.
Cette recette nous fait voyager entre la subtilité du melon, le caractère du jambon Pata Negra et la chaleur du piment d’Espelette… on s’y croirait !
( Au passage, si cette recette vous plait, vous pourrez également la retrouver et voter pour elle sur la page Facebook du Melon de Nos Régions : https://www.facebook.com/Melondenosregions/app_389600491077139 )

Ingrédients :
1 gros melon de type charentais
1 oignon rouge
3 cuillers à soupe de vinaigre de cidre
3 cuillers à soupe de sucre
½ cuiller à café de sel
½ cuiller à café de piment d’Espelette
Huile d’olive
6 tranches de bon pain
6 tranches de jambon Pata Negra.

1. Ciseler l’oignon. Peler le melon, en prélever 6 billes et le couper le reste en morceaux.

2. Dans une casserole, faire suer l’oignon dans un peu d’huile d’olive avec le sel.

3.Quand l’oignon est translucide, déglacer au vinaigre. Ajouter le melon (sauf les billes prélevées précédemment), le sucre et le piment d’Espelette.
Laisser cuire à feu très doux pendant 30 minutes, jusqu’à ce que le mélange ait une consistance de confiture. Laisser refroidir complètement.

4. Faire légèrement griller les tranches de pain. Les tartiner d’une généreuse couche de chutney de melon et y déposer une tranche de jambon Pata Negra.

5. Décorer chaque tartine avec une bille de melon.

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